Libri di Janine Altounian
Ricordare per dimenticare
Vahram Altounian, Janine Altounian
Libro
editore: Donzelli
anno edizione: 2009
pagine: 96
Tra i tanti massacri e genocidi che tristemente si sono succeduti nel secolo appena concluso, quello del popolo armeno ha forse avuto un risvolto drammatico in più: è stato negato, cancellato, coperto dall'oblio. Negli ultimi anni, però, coloro che sono sopravvissuti, i loro figli o i loro nipoti, hanno iniziato un importante, faticoso e dolorosissimo lavoro di scavo per portare alla luce la memoria della tragedia. Janine Altounian, una delle più importanti studiose francesi di psicoanalisi e traduttrice di Freud, figlia di genitori sopravvissuti al genocidio del 1915, a questo lavoro ha dedicato un'intera vita. Uno dei primi passi nella direzione del recupero della memoria del genocidio è stato il ritrovamento del diario che il padre scrisse nel 1921, subito dopo il suo arrivo in Francia, raccontando gli avvenimenti vissuti nel momento della deportazione. Si è trattato per la Altounian di una vera e propria scoperta, perché fino ad allora, pur essendo a conoscenza dell'esistenza di quel documento, non aveva avuto il coraggio di leggerlo. Il diario, qui pubblicato per la prima volta in traduzione italiana, testimonia quanto la riflessione storica sul dramma vissuto dal popolo armeno sia in questo caso connessa in maniera strutturale con l'esperienza vissuta e con il lavoro di elaborazione su di essa svolto.
Psychanalyse, lieux de mémoire et traumatismes collectifs
Janine Altounian, Werner Bohleber, Silvia Amati
Libro: Libro in brossura
editore: Frenis Zero
anno edizione: 2020
pagine: 482
L'identité, tant dans sa dimension individuelle que collective, semble une construction et élaboration continue de mémoires qui sont accueillies dans des lieux qui, en tant que espaces où aller dans un va-et-vient, parcourent les vies des hommes pendant toute la durée. Se retrouver dans les lieux de sa propre mémoire semble une manière originale de traiter le sujet de l'"id-entité"; mais à ce point il faut tout d'abord le circonscrire: en introduisant un tiret, il faut prendre en considération le "id" (le ça), c'est à dire la dimension inconsciente de l'id-entité. Et donc, ce sont la psychanalyse, comme pensée sur l'inconscient, et les psychanalystes à qui on peut poser la question: "Peut la psychanalyse nous aider à comprendre ce dialogue entre lieux de mémoire et id-entité?". Cette question s'inspire de deux différentes sources: l'importance des 'biographies de l'inconscient', ainsi que celle du partage de la mémoire, voire celle de l'acte de se souvenir, pour qu'elle maintienne sa significativité. L'historiographie est certes une revisitation critique du passé, aspirant à une image totale de celui-ci. Elle n'est pas sélective comme le sont les souvenirs personnels, sans avoir complètement le caractère de la fixité et de l'immutabilité psychopathologique qui ont les souvenirs traumatiques. Toutefois, ce qu'est irremplaçable dans l'acte de se souvenir, et en particulier dans celui de "se souvenir ensemble", est la configuration d'un climat émotionnel unique, on dirait empathique, parfois même ambivalent. La communauté affective provoquée par l'acte de "se souvenir ensemble" devient symbolique d'un groupe donné car il se constitue à travers des personnes qui ont developpés chacune un itinéraire de différentes histoires individuelles au cours du temps, mais qui à ce moment-là réussissent à se reconnaître et à se réunir. Bien sûr parler de mémoire signifie aussi se mesurer avec le problème de l'usage que un certain groupe, détenteur d'un pouvoir politique ou économique, peut faire d'une telle mémoire. Combien de monuments aux seigneurs des guerres balkaniques célèbrent des mémoires collectives qui en réalité sont à ce jour fonctionnelles d'intérêts en jeu de certains groupes sociaux?! Cette vision dynamique et conflictuelle des mémoires collectives est susceptible, elle seule, d'ouvrir un débat sur les responsabilités de la mémoire, en définissant le rapport avec le passé en terme d'une élaboration collective, étroitement liée à la perception sociale des phénomènes actuels problématiques tels que ceux des identités collectives (identité de genre, ethnique, nationale ou locale) ou du préjudice vers les groupes 'autres'. Ce livre est dédiè à la mémoire de Predrag Matvejevi?, un historien et écrivain qui a consacré beaucoup de ses œuvres à la Méditerranée, mais qui était aussi très intéressé à la psychanalyse.